La pecora nera della famiglia

la pecora nera

Le cosiddette “pecore nere” della famiglia sono in realtà ricercatori di cammini di liberazione per l’albero genealogico. I membri dell’albero che non si adeguano alle norme o alle tradizioni del sistema famigliare, coloro che fin dall’infanzia hanno costantemente cercato di rivoluzionare le credenze, andando contro i sentieri segnati dalle tradizioni famigliari, e questi, giudicati e persino respinti, di solito sono richiamati a liberare l’albero dalle storie ripetitive che hanno frustrato intere generazioni.
Le “pecore nere”, quelle che non si adattano, quelle che gridano la loro ribellione, hanno un ruolo fondamentale in ogni sistema famigliare, riparano, disintossicano e creano un nuovo ramo pieno di fiori nell’albero genealogico. Grazie a questi membri, i nostri alberi rinnovano le loro radici. La loro ribellione é terreno fertile, la loro follia acqua che nutre, la loro testardaggine é aria nuova, la loro passione é il fuoco che riaccende il cuore degli antenati. Innumerevoli desideri repressi, sogni non realizzati, talenti frustrati dei nostri antenati, si manifestano nella ribellione di queste pecore nere che cercano di realizzarsi.
L’albero genealogico, per inerzia, vuole continuare a mantenere l’andamento castrante e tossico del suo tronco, il che rende il compito delle nostre pecore, difficile e conflittuale. Ma chi porterebbe nuovi fiori sul nostro albero, se non loro ? Chi creerebbe nuovi rami ? Senza di loro, i sogni non realizzati di coloro che sostengono l’albero delle generazioni passate, sarebbero sepolti sotto le loro stesse radici. Che nessuno ti faccia dubitare, abbi cura della tua “rarità” come il fiore più prezioso del tuo albero. Tu sei il sogno realizzato di tutti i tuoi antenati.

Bert Hellinger

LE MOUTON NOIR DE LA FAMILLE

Les soi-disant “moutons noirs” de la famille sont en fait des chercheurs de chemins de libération pour l’arbre généalogique. Les membres de l’arbre qui ne s’adaptent pas aux normes ou aux traditions du système familial, ceux qui, depuis tout petits, cherchaient constamment à révolutionner les croyances, allant à l’encontre des chemins marqués par les traditions familiales, ceux-là, critiqués, jugés et même rejetés, sont généralement des appels à libérer l’arbre d’histoires répétitives qui ont frustrés des générations entières.
Les “brebis noires”, celles qui ne s’adaptent pas, celles qui crient leur rébellion , jouent un rôle de base dans chaque système familial, elles réparent, désintoxiquent et créent une nouvelle branche pleine de fleurs dans l’arbre généalogique. Grâce à ces membres, nos arbres renouvellent leurs racines. Sa rébellion est terre fertile, sa folie est eau qui nourrit, son entêtement est air nouveau, sa passion est le feu qui rallume le cœur des ancêtres. D’innombrables désirs réprimés, de rêves non réalisés, de talents frustrés de nos ancêtres se manifestent dans la rébellion de ces moutons noirs cherchant à se réaliser.
L’arbre généalogique, par inertie, veut continuer à maintenir le cours castrateur et toxique de son tronc, ce qui rend la tâche de nos brebis difficile et conflictuelle. Mais qui apporterait de nouvelles fleurs à notre arbre, sinon elles ? Qui créerait de nouvelles branches ? Sans elles, les rêves non réalisés de ceux qui soutiennent l’arbre des générations en arrière seraient enterrés sous leurs propres racines. Que personne ne te fasse douter, soigne ta “rareté” comme la fleur la plus précieuse de ton arbre. Tu es le rêve réalisé de tous tes ancêtres.

Eveil – “Le grand divorce” di Jeff Foster

 

wolfgang tillmans
photo Wolfgang Tillmans

 

Lorsque tu t’éveilles, ce qui disparaît est ton intérêt pour le maintien d’une «image» cohérente. Tu sais, l’image ne peut jamais, jamais être qui tu es vraiment. Le «bon», le «gentil», le «sage», et même l’«éveillé», illusion que tout cela, profondément insatisfaisant. Tu es éveillé. Tu es en vie. Tu es indéfinissable. Tu es la vie. Rien d’autre ne compte. Chaque image d’un ‘toi ‘ ‘incinérée dans le four de la présence. Tu n’as plus peur de dire ta vérité. Tu la dis, non pour blesser ou offenser ou prouver que tu as raison, mais parce que vivre une vie de mensonges et de prétextes écrasait ton esprit et te rendait profondément malheureux. Et ton malheur infectait ton entourage. Les mensonges rendent malade; seule la vérité vivifie. Maintenant, laisse ton « oui » signifier oui, et ton «non» dire non. Et ton «je ne sais pas» être également sacré. Tes proches peuvent se sentir déçus, blessés, tristes, en colère. Ils voudront peut-être le retour du «vieux toi ». Ils peuvent te dire que tu te leurres, que tu es fou, que tu vis dans ta bulle, que tu es égoïste, menteur. Ils peuvent ne plus te parler. Ils peuvent ne plus jamais écouter. Tout est OK. Ils sont sur leur chemin, et tu es sur le tien. Goûte à tes sentiments; accueille tes peine, tes joies. Laisse tes pensées surgir et se dissoudre comme des nuages dans le ciel. Tu n’as jamais été ici pour être populaire, aimé, admiré, accepté. Personne n’a à marcher avec toi. Les insultes font partie du jeu. Tu découvres chaque jour qui sont tes vrais amis. Tu découvriras aussi ta véritable famille, ton authentique source de soutien, même si tu dois marcher loin des « tiens » pendant un certain temps, ou pour toujours. Les vieux amis peuvent disparaître aussi. Pardonne-leur : leur malheur ne te regarde pas. Et ton bonheur n’est pas leur responsabilité. Cela va prendre du courage et la capacité d’être présent. Pour respirer. Pour sentir tes pieds sur le sol. Pour savoir que tu n’as pas d’autre choix que de vivre. Tu t’affranchis de générations et de générations de culpabilité et de blâme. Tu n’aurais jamais pu être ce qu’ils voulaient que tu sois. Ton échec était ta victoire. Il se peut que tu aies peur, que l’avenir te semble incertain maintenant, mais tu ne t’es jamais senti aussi vivant, aussi sauvage et libre, aussi plein de potentiel.

Jeff Foster – La divine pagaille

 

 “La femme est l’initiatrice de l’homme”

bella dama
  Les femmes ont une chance inouïe, certifie Jacqueline Kelen, passionnée par les mythes et les symboles : elles sont porteuses d’amour ; de cet amour sacré capable de révéler les hommes à eux-mêmes et de transfigurer le monde.

– Être femme est une chance pour vous ou vous arrive-t-il de le regretter ?
J’ai toujours trouvé qu’il était magnifique d’être une femme. Non pas que ce soit une catastrophe d’être un homme, ni une infériorité… […] Selon que l’on est homme ou femme, notre mission diffère et il m’apparaît de plus en plus que celle de la femme est d’être la gardienne de l’Éternel par la voie de l’amour. La femme est une passeuse d’amour et elle incarne, ou du moins peut, au mieux d’elle-même, incarner cette verticalité qui relie l’être humain à Dieu.

– Qu’est-ce qui vous fait dire que c’est là sa mission ?
Cela ne s’explique ni rationnellement ni biologiquement, ni même psychologiquement. C’est une question d’intuition et d’expérience. Il est troublant, pourtant, de voir que tous les grands mythes légués par les traditions les plus anciennes, ceux de la civilisation égyptienne et avant elle, il y a 6000 ans, de la civilisation sumérienne ou de la Chine antique, se rejoignent pour décrire la femme comme la “Porte du ciel” ou l’intermédiaire entre le ciel et la terre. C’est elle qui est la dépositaire des secrets célestes, par elle que l’être humain peut retrouver la trace de la divinité…

– D’où lui viendrait cette mission, selon vous ?
De sa nature même. Aujourd’hui, beaucoup de femmes se sentent en éclat, morcelées. Elles se demandent comment concilier leur vie de mère, d’épouse et de femme qui travaille mais il me semble que ce malaise vient d’une confusion entre les rôles sociaux, familiaux et professionnels et le moi profond de la femme. À force de s’éparpiller à travers toutes ses fonctions, la femme a un peu perdu contact avec elle-même, avec sa nature féminine. Les féministes de la première heure contesteraient violemment cette notion de nature féminine… Mais, pour moi, ce qui fait le fondement même de l’éternel féminin, c’est la capacité qu’a la femme à aimer, sa faculté de transfigurer le monde visible et de montrer qu’il peut prendre une autre dimension grâce à l’amour qu’elle incarne.

– Manifestement, vous donnez au mot amour un sens très fort qui n’est pas forcément celui que tout le monde reconnaît…
Nous réduisons trop souvent l’amour à sa dimension psychologique. Si notre époque est malheureuse c’est peut-être, justement, parce qu’elle se fourvoie en rabaissant sans cesse l’amour au niveau de la psychologie.
Le sentiment amoureux est de cet ordre, tout comme la jalousie, la possession ou cette forme d’amour que l’on oppose à la haine… Chacun de ces sentiments relève du mental et de la psyché, un domaine obscur, compliqué, toujours en proie à des remous et des tourments… Mais l’amour dont je parle est synonyme de sacré et quand on le vit, on entre dans une dimension d’éternité, de pure offrande et de pure louange. Il ne s’agit pas là d’une formule, mais d’une expérience dont témoignent tous les mystiques et que l’homme et la femme peuvent connaître dans l’acte amoureux: dans les moments de ravissement de l’amour, nous prenons conscience que notre véritable nature est la joie et que nous sommes, par essence, des êtres d’allégresse.

– Ne craignez-vous pas de choquer en mettant sur le même plan la relation physique entre un homme et une femme, et la spiritualité ou l’expérience mystique ?
Si j’en choque certains, c’est parce que nous voyons tout en termes antinomiques: on a voulu séparer le corps et l’esprit comme si la spiritualité était d’ordre mental. Comme si elle impliquait de renoncer aux sensations, aux émotions et à la plus belle chose qui soit en ce monde: le désir. Ce serait une spiritualité d’eunuque. Si nous sommes vivants, nous sommes dans ce corps qui nous a été donné et l’amour, alors, passe par lui. Or, peut-être parce que la femme a la possibilité d’héberger en elle un enfant, elle est moins portée que l’homme à dissocier le corps et l’âme. Elle a gardé plus que lui le souvenir que le corps est sacré et qu’il est infiniment précieux. Elle reste la mémoire de ce lieu de plénitude et de lumière qu’est le paradis…

– Mais n’est-ce pas une femme, Eve, au contraire, qui a fait chasser l’homme du paradis ?
On a beaucoup calomnié Eve et on lui a fait un fort mauvais procès car Eve, en réalité, signifie la vivante. Or, s’il est une caractéristique féminine par excellence, c’est bien cette qualité de vivante. C’est à elle que la Femme, dans les femmes que nous sommes, doit sa dimension d’initiatrice auprès de l’homme. Une initiation qui n’a rien à voir avec le kamasutra ou les jeux sexuels… C’est la Shakti qui danse sur le corps de Shiva dans la tradition hindoue, la femme qui danse sur le corps de l’homme dans les traditions antiques… Dans l’acte amoureux, la femme fait cadeau à l’homme de son corps à lui, elle lui donne le sens de son corps à lui. Il est rare, en effet, que l’homme ait un contact juste et amical avec son corps. Même un sportif ou un homme très actif n’est pas vraiment dans son corps. Il n’éprouve aucune reconnaissance à son égard. Mais dans l’étreinte, l’homme prend conscience que son corps est infiniment plus qu’un corps. Il s’éveille à cette dimension d’éternité où tout se rejoint, le corps, l’esprit et l’âme, le ciel et la terre, ici et là-bas…

– Face à cette femme éternelle que vous évoquez, capable d’éveiller l’homme à la vie et à lui-même, comment voyez-vous les femmes d’aujourd’hui ?
La plupart n’ont pas conscience de la puissance d’amour dont elles sont porteuses. Elles cherchent à être désirées, aimées, chouchoutées, toutes choses qui sont très agréables et extrêmement importantes sur le plan humain mais qui n’engagent pas leur nature profonde… Elles devraient retrouver le rôle que jouait au XIIème siècle la dame courtoise vis-à-vis du troubadour, celui qu’incarne la dame à la licorne que nous voyons au musée de Cluny à Paris: ce n’est pas la femme qui demande à l’homme de rester auprès d’elle, de faire couple, et d’avoir des enfants avec lui. C’est celle qui tend à l’homme un miroir et qui l’invite à se hisser jusqu’au plus beau, au plus rare de lui-même; celle qui lui murmure qu’il doit se mettre au monde et découvrir en lui cet être de lumière qu’il est fondamentalement. C’est un rôle à la fois douloureux et exaltant: il lui faut sans cesse rappeler à l’homme qu’il ne doit pas se contenter d’être un bon père, un bon époux et un homme d’affaires -ce qui va de soi au demeurant- mais qu’il est aussi un pèlerin de la sagesse et qu’il ne doit pas oublier son âme…

– Pensez-vous que les femmes renoueront un jour avec leur mission spirituelle ?
Oui, parce qu’elles continuent malgré tout d’incarner l’amour. Encore aujourd’hui, celui-ci reste l’enjeu de leur vie comme il l’a été de tout temps et dans toutes les sociétés. Au nom de l’amour, la femme est prête à brûler tous ses vaisseaux et à prendre tous les risques, alors que l’homme se réserve. Les hommes sont très forts pour débattre d’idées, de politique, d’économie ou de technique mais ils ont des réticences à s’impliquer. Ils ont un mal fou à parler de leurs émotions et s’accrochent à des concepts. L’homme moderne, efficace, rentable, matérialiste se réfugie dans un monde cérébral auquel beaucoup de femmes se laissent prendre aussi, du reste. Pourtant, même si elles ne voient pas toujours son caractère sacré, vous remarquerez que c’est toujours les femmes qui parlent d’amour, comme c’est toujours elles, d’ailleurs, qui témoignent du corps. Moi je m’en aperçois constamment dans les conférences et les colloques: même sur des sujets scientifiques, les femmes ont une parole beaucoup plus incarnée. Elles parlent du lieu de leur corps et de leur coeur. Leurs propos sont à la fois sensuels, charnels, violents aussi peut-être mais toujours vibrants d’émotion et de vie.

– Voyez-vous dans le fait que l’on valorise davantage aujourd’hui les valeurs féminines un espoir pour notre société?
L’espoir, je le vois plutôt dans cette puissance capable de tout transfigurer qu’est l’amour. Les mystiques n’ont cessé de le dire : l’amour est tout. C’est lui qui crée les mondes. Lui qui nous a suscité et nous a fait émerger. Sans lui, nous tombons en poussière. Ce n’est pas une relation entre deux êtres, entre un homme et une femme ou une femme et un enfant; c’est ce qui permet toute relation. L’amour est la finalité même de l’univers. Et si nous avions davantage conscience que l’amour circule en nous comme le sang dans nos veines, je pense que nous serions infiniment plus respectueux de nous-même, de notre corps et des autres. Nous aurions aussi davantage de gratitude envers la vie, car la vie est un cadeau de l’amour.

Propos de Jacqueline Kelen recueillis par Anik Doussau.
Diplômée de lettres classiques et productrice à France Culture, Jacqueline Kelen a publié de nombreux ouvrages dont :
L’Eternel masculin (Traité de chevalerie à l’usage des hommes d’aujourd’hui )

 

Da “Dialoghi con l’angelo”..

allegory of good government 1338
Giotto di Bondone

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

scritti
Da “Dialoghi con l’angelo” trascritti da Gitta Mallasz

La vostra esistenza è sogno ma anche il sogno è preparazione. Chi ha dormito abbastanza si sveglia da solo. Prima della nascita il bimbo sogna anch’egli della luce del giorno nel ventre di sua madre. Se non sognasse non potrebbe nascere. Ma ogni sogno diverrà realtà. Anche il sogno è fede.

L’oro è il metallo più inutile. Il suo valore è la fede che gli uomini in esso ripongono. L’uomo ripone la sua fede in ciò che è nato dalla terra. Lascia cadere l’oro, ti appesantisce, nel Nuovo Paese non ci sarà oro ma Luce. Non potrai ricevere la nuova sfera se ti aggrappi all’antica.

Se sentite il peso dell’oro siete sulla buona via, perché chi porta l’oro non ne sente il peso finché ci crede. L’uomo non è la corona della creazione perché ogni corona è d’oro. L’Uomo è l’Anima della creazione.

Trasformazione, combustione. Solo l’uomo può accendere il fuoco. Appicca il fuoco al superfluo.

Come riconoscere il “più del necessario” che appesantisce? Il bagaglio che ti appesantisce è l’attaccamento. Non vi legate a niente. L’attaccamento lega al vecchio ma voi non ne avete bisogno. Siete stati inviati per colmare la carenza. Vi trovate di fronte ad un essere umano, sentite ciò che gli manca e ne soffrite. Perché ogni carenza non è bene.

Ogni organo del tuo corpo è l’immagine di una forza dell’universo e da essa riceve la sua forza. Il battito del cuore dell’universo è tutt’uno con il battito del tuo cuore. Ma se le forze non hanno un compito, tutto è vano. Esistenza senza scopo è il caos. Malattia, caos anch’essa.

Il corpo è in piccolo l’immagine dell’universo.
Riconoscere il compito è creazione, imbuto.

Se hai dieci chicchi di grano non puoi darli a venti persone, il chicco non germina se lo tagli. (Bisogna essere capaci anche di dire no, non si può sempre aiutare tutti!) Se li semini saranno presto cento.

La mente non può elevarsi fino al cielo perché è di questo mondo. La mente si ferma là dove comincia la fede. Che il miracolo non sia in te ma attraverso di te, perché tu non sei fiore ma Primavera.

Il desiderio non è solo sentimento, è segno della distanza. Vi è una distanza fra te e te.

Cos’è la salute? Equilibrio. Se si spezza, vi è lacuna.
Non viene mai dal corpo; solo nell’animale ma non più nell’uomo.

Quali sono i 7 centri dell’uomo? Quali funzioni hanno?
3 sono il mondo creato, 3 il mondo creatore. Nel mezzo il ponte, ma non è il sapere. L’uomo è i 7 insieme.

Cos’è il “di più” nella funzione degli organi? Il bimbo nato dal corpo è quel “di più”. Solo è “di più” ciò che diviene indipendente. Tutto il resto è sperpero. La ragazza dà corpo alla propria bellezza nel suo bimbo e non quando si trucca e non ha figli.

Che cosa è la follia? La forza sacra che langue in prigione.

Cos’è il nervosismo? Un esercito senza capo. Tutto è confuso, tumulto. L’esistenza senza scopo, ecco il nervosismo.

Cos’è il riposo ? Preparazione. Quando non è preparazione è mollezza, è morte.

Cos’è il Karma? Una frusta per fustigare sé stessi.

Cos’è la mente? Non ciò che guida ma ciò che è guidato.

Cos’è il cuore? Il santuario dei santuari. Il luogo dove Egli abita. Il luogo della Grazia, il Calice. Cosa abita qui? (additando la fronte). La vista futura.

Che cos’è il movimento? Ciò che esiste di più grande. L’atto liberamente accettato è movimento. La mano che aiuta, l’occhio che splende, questo è movimento. Sai tu cosa è che mette in movimento ? Pronuncia questa parola: “ACCETTO”. La vera parola sale fino al Suo Volto e ridiscende su di te con forza.

Cos’è il ritmo? Prima fu il ritmo poi il canto.Vi è ritmo senza canto ma non canto senza ritmo. Ritmo: corpo. Melodia: anima. Con il ritmo crei, con il ritmo distruggi. Il nuovo orecchio lo ode.

Che cos’è la resistenza? Nel mondo creato è lo stimolante per il “di più”. Dio non vi resiste siete voi che Gli resistete.

Che cos’è l’elasticità? La condizione della vita, la resistenza giusta. Il rigido non può resistere. Quello che per te è elasticità nel Nuovo Mondo è forza, vibrazione. Lo statico, il rigido non sono mai forza. Solo il movimento è forza.

Qual è il vero dono di sé? E’ meraviglia! La melodia più bella. Il migliore dei profumi, la più chiara luce, tutto sale fino al Suo soglio.

Sapete cos’è il bello? L’atto del buon servitore, ciò che è più del necessario. Il corpo si muove – è necessario. La danza è il di più, e se davvero è danza – è il bello. Il nuovo mondo non può essere costituito che di bellezza.

Se Lui è grande in te ogni compito è piccolo, minimo, facile.

Trattenere la forza ecco la causa di tutte le malattie.
Anche il peccato è malattia.

La parola è sacramento, la quarta manifestazione. Il ponte fra la materia e lo spirito è LA PAROLA. Le parole false, malvagie corrompono i 3 piani inferiori, è la malattia. Ma la parola può elevare, può liberare. La parte istintiva dell’uomo può unirsi all’angelo a patto che l’uomo sia il ponte sopra l’abisso che li separa. Se siete uniti è in piccolo la forza creativa, l’armonia, il terreno di tutti i miracoli. Se la tua voce risuona pura, senza menzogna, senza deformazione, senza intenzione, se non la falserai così soltanto servirai l’armonia.

Colui che aiuta è il ponte fra colui che è aiutato e l’Aiuto Eterno, ma solo per il tempo necessario.

Importante è la GIOIA. Un solo luogo dove trovate la gioia al di là della persona. All’interno di essa non vi è GIOIA.

Colui che ha Fede ha il suo maestro. E la fede è la Sua Forza.
Se credi che io abbia una voce, riesco a parlare. Se non lo credi, sono muto. Se credi che io sia te, lo sarò. Questa è Fede riposta in Alto. Puoi riporre la tua fede anche in basso, dipende da te.
Ma noi scendiamo attraverso la vostra fede perché la fede è il ponte. Voi siete templi. Voi Lo accogliete ma invano se non accogliete i non liberati. Così come accogliete così sarete accolti dal Padre. Il tempio non sceglie, il tempio accoglie. Non aver paura di aprire le porte del tempio. Il tempio è già puro.

Silence

bella con neve

 

Silence is our real nature. What we are fundamentally, is only silence. Silence is free from beginning and end. It was before the beginning of all things. It is causeless. Its greatness lies in the fact that it
simply is.

In silence all objects have their home ground. It is the light that gives objects their shape
and form. All movement, all activity is harmonized by silence.

Silence has no opposite in noise. It is beyond positive and negative. Silence dissolves all objects. It is not related to any counterpart which belongs to the mind. Silence has nothing to do with mind. It cannot be defined but it can be felt directly because it is our nearness. Silence is freedom without restriction or center. It is our wholeness, neither inside nor outside the body. Silence is joyful, not pleasurable. It is not psychological. It is feeling without a feeler. Silence needs no intermediary.

Silence is holy. It is healing. There is no fear in silence. Silence is autonomous like love and beauty. It is untouched by time. Silence is meditation, free from any intention, free from anyone who meditates. Silence is the absence of oneself. Or rather, silence is the absence of absence.

Sound which comes from silence is music. All activity is creative when it comes from silence. It is constantly a new beginning. Silence precedes speech and poetry and music and all art. Silence is the home ground of all creative activity. What is truly creative is the word, is Truth. Silence is the word. Silence is Truth.

The one established in silence lives in constant offering, in prayer without asking, in thankfulness, in continual love.

Jean Klein

 

Lo Psoas muscolo dell’anima

Perché lo Psoas è chiamato “Il Muscolo dell’Anima”?
In alcune filosofie orientali lo psoas è conosciuto come “il muscolo dell’anima”, un centro di energia principale del corpo. Quanto più lo psoas è flessibile e forte, tanto più la nostra energia vitale potrà fluire attraverso le ossa, la muscolatura e le articolazioni. Lo psoas sarebbe dunque come un organo di canalizzazione di energia, un nucleo che ci connette alla terra, permettendoci di creare un supporto solido ed equilibrato dal centro del nostro bacino. In questo modo la colonna vertebrale si amplia e, attraverso essa, tutta la nostra vitalità può fluire.

Lo psoas è l’unico muscolo che collega le gambe alla colonna vertebrale, quindi dal suo buon funzionamento dipende la nostra andatura, una corretta postura della colonna vertebrale e non solo…

Recenti studi sostengono che lo psoas è strettamente collegato alle nostre emozioni, poiché messaggero primario del sistema nervoso centrale. Attraverso il tessuto connettivo, il muscolo è in comunicazione col diaframma, quindi anch’esso è coinvolto in fasi che interessano questa zona del nostro corpo, come la respirazione o il riflesso dopo uno spavento.

tratto dal blog : Spirito Naturale